Histoires : ma rencontre avec le West Coast Swing
Ah le West Coast Swing, on a tous une histoire un peu particulière avec notre découverte de cette danse. Cet article, c'est l'occasion de vous raconter différentes histoires. Vous pourrez vous remémorer vos débuts, de peut-être y trouver des similitudes avec votre propre histoire ou pourquoi pas de décider de passer le pas vous aussi pour découvrir cette danse ;)
Rachel, Strasbourg/Fribourg
J’étais étudiante à la fac et je faisais les cours “toutes danses” proposés par le SUAPS(*). On allait souvent à la Guinguette au Jardin des deux rives le soir pour danser.
Et par hasard, nous sommes tombés sur une initiation WCS organisée par W2C (Marion et Florinda étaient les profs) et voilà depuis cette soirée je n’ai jamais arrêté ! Il y avait des soirées à la Guinguette et même à l’Aubette donc on pouvait sortir très souvent danser !
(*) SUAPS : Service universitaire des activités physiques et sportives
Chloé et Xavier, Orléans
Quand nous nous sommes installés ensemble avec Xavier, il m'a proposé qu'on prenne des cours de danse de couple. Nous vivions à Brest et nous avons regardé ce qui se faisait et ce qui pourrait nous plaire. Il y avait peu de choix et nous avons commencé par le Rock. L'année suivante, un soir où je regardais des vidéos de Rock sur YouTube, je suis tombée sur cette vidéo de WCS :
On a commencé à en regarder de plus en plus. Puis, notre prof de rock a fait un petit stage de découverte puis un deuxième et ça nous a plu. Mais il n'y avait pas de WCS à Brest.
L'année suivante, nous déménagions à Orléans. Nous avons décidé de poursuivre le rock et de commencer le WCS. Très vite, nous avons préféré cette danse et avons commencé les soirées et les stages.
Morgane, Strasbourg
Un ami qui se prénomme Adrien(*) 😛 m’a un jour initié à une soirée chez un pote de bachata, je trouvais la danse très compliquée car je n’avais pas encore acquis un certain lâcher prise dans la danse de couple 😊
Quelques années plus tard il m’a proposé de participer à une initiation en plein air, j’y suis allé, j’ai été conquise et me suis inscrite pour 1 an de cours. Le covid a malheureusement bloqué mon élan d’apprentissage pour ma deuxième année de cours mais c’est devenu ma danse préférée ☺️
(*) Adrien : Toute ressemblance avec l'auteur de l'article n'est pas fortuite.
Natacha, Caen
TP dansant du SUAPS – Noël 2011 (ou peut-être était-ce en 2012 ?)
Si l'on oublie les horaires, le lieu et l'absence de boissons désinhibantes, les TP dansants du SUAPS sont assez vite devenus une tradition à mes yeux. Que ça soit depuis l'extérieur de la piste, ou coincé.e dans une country line, il était difficile de ne pas être happé.e par le flot des danseur.euse.s venu.e.s de toutes les filières et de tous les pays. Les rythmes s'y enchaînent. On se croit tantôt à Cuba, dans la rue, tantôt dans l'atmosphère enfumée d'un club de jazz de la Nouvelle-Orléans.
« Tu veux danser ?
– Je ne sais pas danser.
– C'est pas grave. »
Me voilà partie, l'espace de quelques minutes pour un tango. Un tango franchement stéréotypé et nettement non-maîtrisé. Je laisse mon partenaire s'échapper, trouver chaussure à son pied pour la danse suivante et tente un repli stratégique, une désertion pas tout à fait assumée. Une camarade de promotion, rencontrée tout juste deux mois plus tôt, m'a convaincue de m'inscrire à un cours hebdomadaire de danse puis de venir à cet atelier. Je ne connais encore rien de la salsa, du rock ou du lindy hop, si ce n'est la sonorité de leurs noms, somme toute assez communs. Mon cavalier n'a pas le temps de saisir une nouvelle danseuse par l'épaule, qu'une annonce grésillante s'échappe des baffes. Nous sommes invités à nous installer pour un petit spectacle. De mes yeux de néophyte, tout semble magnifique. Les musiques sont entraînantes, les gens souriants. Ça bounce puis se déhanche, ça sautille puis se dandine ! Quand les premières notes de Just a feeling résonnent dans le gymnase, le contraste est si écrasant que l'assemblée semble suspendre son souffle, devenu unique... Un frisson traverse mon corps. Je ne sais comment regarder ces couples, qui glissent sur le sol, s'éloignent puis se retrouvent dans leur légèreté partagée. Ils évoluent dans un espace éthéré. Une bulle qui leur est propre. Et, un instant, je me sens voyeuse de leur intimité et de la douceur avec laquelle ils interagissent. Je ne sais s'ils flottent à la surface ou s'ils se meuvent en-dessous, loin dans les profondeurs. Leurs gestes sont alanguis mais leur présence indéniable. Alors que les dernières notes s'envolent, mon esprit s'agite : « Tu ne connais même pas le nom de cette danse », « je n'oserais jamais bouger ainsi », « ça a l'air si intime » mais au fond, je ne brûle que d'une envie, apprendre.
Pauline, Paris
Pour ma part, j'ai commencé la danse en prenant des cours de danses de couple au SUAPS de Strasbourg. Nous avons eu lors d'une séance une petite initiation au West Coast. La fluidité des mouvements et le large choix musical nous ont tout de suite plu à ma meilleure amie et à moi-même, donc nous nous sommes mises à suivre toutes les initiations proposées par les différentes associations de West à Strasbourg, puis à faire les soirées qui venaient ensuite.
Au début nous ne restions que 1h ou 2, car nous n'avions pas assez de bases pour nous amuser au maximum. Nous nous sommes ensuite inscrites à un stage débutant pour un week end qui nous a permis d'acquérir toutes les bases nécessaires, et c'est également à ce stage que nous avons rencontré ce cher Adrien(*) ! Les premières fois où nous nous parlions nous étions très polis, très posés, qui aurait cru que cela allait dégénérer comme ça par la suite !
Après ce stage, tout est allé crescendo, les soirées, puis les cours de niveau, puis les petits events, puis les (très) gros event, et cela n'est pas près de s'arrêter !
(*) Adrien : Cette personne est décidément partout !
Adrien, Strasbourg
J'ai découvert le West Coast Swing grâce à un stage d'initiation sur un week-end, c'était en 2017. Je faisais de la salsa et de la bachata, une amie m'avait parlé de ce fameux stage et sans trop me renseigner, par curiosité, j'ai dit pourquoi pas.
C'était vraiment de nouvelles sensations, c'était assez étonnant, je trouvais ça tellement simple quand je voyais les figures de bases. Puis après avoir appris 5 figures de bases pendant plusieurs heures dans l'après-midi-midi, on est allé à la soirée qui avait lieu juste après, et là c'était le drame. Incapable d'exécuter les passes les plus élémentaires, difficulté à trouver le tempo, bref une frustration énorme et aucun plaisir.
L'amie, qui m'avait convaincu de venir, pour elle ce stage c'était un véritable coup de cœur ! Ce à quoi j'ai répondu : "Plus jamais de ma vie !" ^^
Alors oui vous me direz comment j'en suis arrivé là, à parcourir les soirées, les évents et en tenant ce blog ? Eh bien tout simplement parce que ladite amie a voulu s'inscrire aux cours et n'a pas pu car il n'y avait pas assez de cavalier. Et ça lui tenait tellement à cœur que je me suis dit "Bon, je veux bien t'accompagner aux cours". Puis petit à petit, la frustration est partie et j'ai pu découvrir tout le potentiel de cette danse pour laquelle j'ai maintenant une vraie passion.
Madeleine, Strasbourg
Mon vrai premier cours de West Coast c'était une initiation justement et c'était au SUAPS. À l'époque c'était quand je faisais du toutes danses, on nous a montré un peu ce que c'était le sugar push, le sugar tuck... Et sur le coup c'était sympa mais sans plus, en plus c'était il y a très longtemps, personne n'en parlait vraiment.
Je ne me suis pas intéressé plus que ça au West Coast, pour moi ce n'était pas "foufou" comme danse.
Et plus tard, il y avait des après-midi West Coast/Salsa/Bachata qui était organisé le dimanche à Strasbourg. J'y allais pour les autres danses et puis petit à petit je me suis essayé à danser le West Coast Swing de plus en plus. J'ai fait ça pendant un an en me débrouillant comme je pouvais car je ne prenais pas de cours.
Et puis la passion à grandit, j'ai décidé de prendre des cours. J'ai retrouvé la bonne ambiance et certaines personnes du SUAPS. Et voilà c'est devenu une vraie passion pour moi !
Un grand merci à tous ceux qui nous ont fait confiance et qui ont accepté de partager leur histoire avec vous.