Westy interview : Bret et Joëlle Navarre

Pauline Lagarde

13 min de lecture

Westy interview : Bret et Joëlle Navarre
Joëlle (à gauche) et Bret (à droite)

WB : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Joëlle : Nous nous sommes rencontrés en Juillet 2013, j’étais en voyage aux Etats-Unis pour mon anniversaire avec un groupe d’amis et nous avions décidé de faire plusieurs évènements WCS aux US et de visiter entre chaque weekend.

Le 1er event où nous nous sommes rendus était le “Phoenix 4th of July” et Bret était à cet event aussi puisqu’il est originaire de Phoenix. Nous étions tous les 2 en Advanced à ce moment-là et faisions des compétitions dans la même catégorie et avons partagé quelques danses.

J’ai mentionné à une de mes amies, Irina Puzanova (qui vient de Russie) que je le trouvais mignon, et elle a décidé de jouer les entremetteuses en lui envoyant un message après l’évènement, pour savoir s’il irait aussi à Sin City Swing à Las Vegas le weekend suivant. Quand il lui a confirmé, elle lui a proposé qu’on boive un verre tous ensemble à cette occasion. Du coup, c’est à Las Vegas que nous avons vraiment fait connaissance et que nous avons commencé à sortir ensemble.

WB : Si vous deviez définir le West Coast en 3 mots, ça donnerait quoi ?

B & J : Adaptabilité, Création & Swing.

Adaptabilité sur plusieurs points :

  • Adaptation à son partenaire, au travers des connexions, partager l’univers de chacun et échanger, communication...
  • Adaptation à la musique : le West Coast Swing change et évolue en fonction des musiques pour s’assurer de toujours pouvoir représenter ce que l’on entend, le répertoire musical et la vitesse affectent le visuel et le ressenti de la danse, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais.
  • Adaptation à l’ère du temps : en fonction des époques et des autres danses que le West Coast Swing rencontre, de nouvelles influences qui vont de paire avec les goûts et les évolutions de la société s’ajoutent et créent toujours plus de possibilités. Cette danse est infinie grâce à son adaptabilité.

Création : Conception des rôles Leaders et Followers comme étant égaux mais différents, donc les 2 partenaires peuvent apporter à la danse grâce aux différents types de connexion que l’on utilise en WCS, rebondir sur les idées l’un de l’autre et s’inspirer mutuellement dans la danse. Cette création permet de la diversité, nous adorons voir des danseurs différents et qui ne se ressemblent pas : un monde qui serait uniforme serait ennuyeux à nos yeux.

Swing : Cela représente beaucoup de choses pour nous, mais quand on pense Swing dans ce contexte, ce qui nous vient à l’esprit sont le Groove, l’improvisation, la joie de vivre et d’échanger, et surtout SURTOUT une danse rythmique, une danse qui vit pour et par la musique.

WB : Qu'est-ce qui vous a poussé à enseigner ensemble ?

B & J : (rires) Pour être honnête, à la base c’était plus pour pouvoir passer plus de temps ensemble... Nous étions un couple dans la vie privée avant de devenir partenaires. Au début nous avions tous les 2 des partenaires différents : Bret dansait en Showcase avec Tara Trafzer aux Etats-Unis et Joëlle enseignait avec différents partenaires en Europe. Mais une relation longue distance France-US coûte cher, alors donner des cours ensemble en Europe quand Bret venait ou aux US quand j’allais le voir nous permettait de “financer” les allers-retours et nous voir plus souvent.
Puis on s’est rendu compte qu’on appréciait partager l’enseignement et recevions aussi de plus en plus de demandes pour enseigner sur des Events ensemble, et donc avons décidé de devenir partenaires.

WB : Vous êtes un couple de danseurs professionnels, mais vous êtes également mariés. Ce n'est pas trop dur d'enseigner et de travailler en tant que couple ?

B & J : Il y a du positif et du négatif évidemment, mais à nos yeux il est plus facile de le faire ensemble que séparément.
Nous avons une grande passion pour la danse, mais aussi pour les voyages, et travailler ensemble nous permet de satisfaire ces 2 passions et de partager tout un tas d’expériences parce que nous le faisons ensemble justement.
Le plus difficile c’est de savoir compartimenter : on peut facilement avoir tendance à continuer à parler danse même une fois les cours finis (parce que c’est un travail mais aussi une passion…) donc il nous a fallu apprendre à réserver du temps qui ne soit dédié qu’au couple, sans travail au milieu.

WB : Des petits trucs pour gérer les éventuelles tensions ?

B & J : Ça va paraître cliché mais… La communication!!
Quand l’un d’entre nous fatigue ou a besoin d’une pause, il est important de pouvoir se le dire et de respecter les différences d’énergies et d’opinion. C’est d’autant plus complexe parfois que l’on parle d’art et de quelque chose de subjectif, de ressentis différents et qu’il n’est pas toujours aisé de communiquer ses idées, donc rester ouvert est un élément clé.

WB : Vous enseignez à la fois le West Coast à Paris et dans le Sud. Comment réussissez-vous à jongler entre les différents endroits ? La fatigue ne se fait pas trop sentir ? Les petits chats ne sont pas trop tristes ?

B & J : Ohhh non nos chats ne sont jamais laissés seuls : mon petit frère est ravi d’avoir un peu d’argent de poche et de profiter de notre appartement en notre absence en échange de prendre soin de nos matous ;) Mais on est contents d’avoir plein de ronrons chaque fois qu’on rentre de nos déplacements.
Concernant les allers-retours entre Paris et le Sud, cela demande énooooormément de planification et l’organisation nous prend pas mal de temps pour que tout puisse fonctionner. Si on est tout à fait honnêtes, c’est un rythme plutôt fatiguant, mais on adore nos communautés de Paris et du Sud, et les difficultés s’envolent dès qu’on voit l’engouement et la passion de nos élèves donc le jeu en vaut largement la chandelle.

WB : Chez Westie Babies, nous aimons les articles de grand journalisme, avec des vrais sujets de société. Voici donc la question qui fâche : plutôt team Paris ou team Sud ?

B & J : Ahlalalala mais c’est trop dur comme question ça… C’est comme de nous demander de choisir entre nos 2 enfants (ou nos 2 chats rires). Le Sud, c’est là d’où Joëlle vient, et a fait partie des 1er acteurs WCS de la Région PACA donc il y a un gros attachement émotionnel, même si c’est plus difficile car la communauté est toujours en plein développement et a besoin de beaucoup d’attention et de travail pour pouvoir grandir.


Paris, c’est là où nous avons vécu pendant 6 ans, notre 1er appartement ensemble quand Bret est venu en France, puis nous y avons des élèves de tous niveaux que nous connaissons depuis de nombreuses années. C’est la 1ère communauté dans laquelle on s’est vraiment impliqués sur le long terme (des élèves que l’on a connus en Newcomer/Novice et qui sont maintenant AllStar et/ou Professeurs…) donc on n’arrive pas à se détacher non plus. Donc la réponse : les 2, on ne peut pas choisir, désolés!

WB : Nous pouvons trouver sur YouTube beaucoup de vos Pro-Am avec vos élèves. Comment avez-vous commencé à en faire ? Est-ce quelque chose qui vous tient à cœur ?

B & J : Cela a commencé avec Olivier Massart qui, il y a quelques années, a décidé de proposer cette division au French Open, et à cette occasion a envoyé un message à tous les Profs Staff de l’évènement pour nous encourager à y participer et motiver du monde à se lancer dans les Routines.


Nous adorons les chorégraphies et en effet, de moins en moins de danseurs en France y participaient et beaucoup de monde privilégiait les JnJ car c’est plus facile en termes de préparation et d’investissement. On a adoré l’idée et nous avions à cette époque 2 élèves super bosseurs que nous voyions régulièrement en cours collectifs, stages, cours particuliers, event… et on s’est dit qu’on allait leur proposer le projet, et ils ont accepté immédiatement. Les délais ont fait que nous n’étions pas prêts pour le French Open, mais le Sea Sun & Swing a ensuite accepté de proposer la division, et nos 2 élèves, grâce à leur travail sans relâche, ont respectivement placé 1er (Bret avec Santolina) et 2ème (Joëlle avec Raphaël).

Le ProAm de Bret et Santolina
Le ProAm de Raphael et Jöelle

En voyant le boost que les ProAm ont apporté à nos élèves, nous avons commencé à recevoir de plus en plus de demandes, et beaucoup de nos élèves ProAm ont eu des courbes de progression tout aussi impressionnantes après s’être impliqués dans ces projets chorégraphiques. Nous avons ensuite décidé de faire “voyager” ces chorégraphies Outre-Atlantique, et plusieurs de nos élèves ont eu de super résultats là-bas aussi (Raphaël a fait 2ème avec Joëlle à l’US Open et Mélodie a placé 1ère en ProAm avec Bret à Summer Hummer, Boston). Voir leur progression, les expériences que nos élèves vivent, partager ceci… C’est vraiment ce qui nous fait vibrer :-)

WB : Quel est le meilleur moment pour se lancer dans un Pro-Am selon vous ? Faut-il nécessairement un excellent bagage en West Coast ?

B & J : Il faut avoir une certaine connaissance du West Coast Swing évidemment, mais il n’est pas nécessaire d’avoir un haut niveau pour commencer : c’est justement la chorégraphie qui pourra permettre à l’élève de progresser et d’acquérir un excellent bagage plus rapidement qu’avec des cours collectifs/stages/cours particuliers seulement. L’avantage de danser avec un Pro, c’est qu’il pourra aider l’Am à progresser et chorégraphier en fonction de ses aptitudes. Les principales qualités pour un ProAm c’est surtout la motivation, le travail, savoir s’aménager du temps de pratique… Et aussi prévoir un petit budget pour pouvoir aller sur des évènements et présenter la chorégraphie ;)

WB : Lors de vos cours, vous accordez toujours une grande précision quant à la notion de swing et à son application dans la danse. Pour nos lecteurs qui ne prennent pas de cours avec vous, comment définiriez-vous ce fameux swing ?

B & J : Ahhhhh Elle est là la vraie “question qui fâche” (rires)
C’est un sujet qui est encore discuté à haut niveau parmi les Pros/Juge. Il est difficile de généraliser la notion de Swing et d’en donner une seule définition car il existe de multiples danses Swing (WCS, East Coast Swing, Lindy Hop, Boogie, Rock, Collegiate Shag, Carolina Shag, Balboa, Country Swing, Slow Whip…) et qu’elles ne se ressemblent pas toutes. Quand nous abordons ce sujet en cours, on focalise plus sur l’application du Swing en WCS car il y a 2 difficultés supplémentaires :

  1. La musique : La majorité des autres danses Swing se dansent sur des musiques Swing, donc la question ne se pose pas vraiment. Comme nous dansons sur plein de répertoires musicaux, qui ne swinguent pas toujours, nous avons une problématique particulière de maintenir les racines de la danse tout en s’adaptant à la musique.
  2. Les influences des autres danses : C’est ce que l’on préfère => pouvoir mixer nos différents bagages de danse avec le WCS. Par contre, quand on a un bagage de danse Contemporain ou Classique par exemple, il peut être compliqué de mixer les influences au début et on peut parfois perdre le côté Swing de la danse.

A propos de notre définition personnelle du Swing

Nous adorons le mélange entre passé, présent et visions du futur pour créer des schémas uniques et variés et pour que les danseurs puissent trouver leurs individualités. Pour nous, il faut savoir d’où on vient pour savoir où on va. Les racines Swing et surtout Afro de la danse doivent absolument être transmises et ne pas être ensevelies par les apports plus modernes de techniques inspirées par le Classique, Contemporain, Danses de salon par exemple (lignes tendues, posture droite, en-dehors…). Ils ne doivent pas totalement effacer le côté Swing, qui à nos yeux se définirait par une danse plus spontanée, rythmique et musicale en priorité, utilisant majoritairement le bas du corps (Footwork, Jambes, Hanches), avec des angles et des lignes “cassées”, Stretch & Compression (petit focus sur la compression qui a tendance à disparaître quand on s’éloigne du Swing) et ce qu’on appelle les “Recognizable Swing Patterns” (Variations de Swing Reconnaissables comme Push, Pass, Whip, Sling Shot, Tuck…).

Trouver le juste équilibre entre Histoire/Origines de la danse et Modernité n’est pas une chose facile, mais c’est pour nous là que réside la brillance d’un danseur. C’est aussi pour nous un devoir que de rendre hommages aux cultures, aux personnes et aux autres danses qui nous ont permis aujourd’hui d’avoir la danse que nous connaissons.

WB : En plus de vos cours, vous gérez également les JT Swing Team de Paris et du Sud. A qui recommanderiez-vous de s'y inscrire ?

B & J : Tout le monde ! (rires)
Mais plus sérieusement… Tout le monde, mais il faut quand même connaître ses basiques et quelques notions en plus.
On trouve le projet génial car c’est une 1ère approche des chorégraphies sans le stress de la compétition, avec des performances non-obligatoires, à budget réduit par rapport à faire sa propre routine en couple, et c’est aussi l’occasion d’apprendre une chorégraphie de Jordan & Tatiana, 11 fois Gagnants de l’US Open en Classic.

En dehors de ceci, l’ambiance est top car on voyage en Events ensemble, les danseurs des Teams du monde entier peuvent se rencontrer et performer ensemble, on s’entraide, on partage des bons moments sur la piste et en dehors… On travaille dur, on progresse, mais toujours dans une ambiance de soutien mutuel.

Les chorégraphies sont un des meilleurs outils d’apprentissage et de progression dans la danse (précision, musicalité, répétition, challenge, performance…) et aident à booster aussi le social car on devient plus confiant dans nos mouvements.

Démonstration d'une chorégraphie JT Swing au Budafest 2018

WB : J'imagine que Jordan et Tatiana doivent être vos modèles, mais y a-t-il d'autres danseurs ou danseuses qui vous inspirent ?

Bret : Pour les Leaders, il y a Jordan en effet pour sa structure & précision, mais aussi Kyle Redd et Sean McKeever pour leurs mouvements organiques/naturels et leurs créativités. Pour les Followers, ce serait Tatiana, Sarah Vann Drake, Torri Zzaoui & bien sûr Joëlle : elles sont toutes différentes mais il est impossible de sortir de la danse sans un sourire sur le visage.

Joëlle : Pour les Followers, on se rejoint avec Bret car mes modèles sont Tatiana pour son énergie et le type de mouvement corporel qu’elle utilise qui me parle beaucoup, Sarah Vann Drake pour son groove et sa capacité à prendre son temps, Torri Zzaoui parce que peu importe ce qu’elle fait elle est toujours gracieuse tout en étant “l’ultimate follow” (la Follower qui peut tout suivre et s’adapter à à tout le monde) et enfin Jennifer DeLuca pour sa créativité et sa capacité à trouver des espaces d’expression tout en ayant un petit côté HipHop que j’adore. Pour les Leaders, ce serait Jordan, Maxence Martin et Bret pour les connexions dynamiques et les changements d’énergies. Kyle Redd et Jakub Jakoubek pour la créativité et l’adaptabilité qu’ils ont pour créer une danse “autour” de leur Follower.

WB : Avez-vous un moment marquant à nous partager ?

B & J : Nous adorons la danse, la création, les performances… Mais ce qui résonne le plus en nous, c’est l’enseignement et le coaching, le fait de pouvoir aider des personnes à atteindre leurs objectifs.

Un moment fort et relativement récent dans notre partenariat a été de pouvoir chorégraphier et coacher une chorégraphie qui a gagné lors de l’US Open en 2019.
Quand on y repense, le projet nous paraît encore fou car nous suivions Mélodie Paletta et son papa depuis quelques années, et après son ProAm avec Bret, elle nous a demandé quelle serait la prochaine étape pour sa progression : sans hésiter, nous lui avons répondu “ta propre routine”, mais elle n’avait pas de partenaire et nous voulions aider à lui en trouver un qui avait à peu près son âge.

Bret et moi connaissions Byron Brunerie depuis plusieurs années, notamment car nous sommes amis avec sa soeur Beverly, et l’avons vu évoluer auprès des Perga depuis qu’il était tout jeune. Nous avons tout de suite pensé que leurs 2 talents combinés pourraient en faire un “winning couple”, et comme ils ne se connaissaient pas, nous les avons mis en relation : ils ont bien accroché et avaient les mêmes projets de devenir professionnels dans la danse. Après RDV avec les parents, c’était parti pour l’aventure : nous avons cherché une musique qui, à nos yeux, pourrait gagner à l’US Open (devant un panel de juges US, donc un peu différent de ce que l’on connaît habituellement en Europe) et ils ont adoré, puis nous avons créé la chorégraphie. Vu l’enjeu, nous avons demandé le soutien de Jordan & Tatiana ainsi que Kyle & Sarah (nos propres mentors) qui ont l’expérience de multiples victoires, pour avoir un oeil extérieur sur le projet.
Après un travail acharné de la part de Byron & Mélodie, avec une chorégraphie difficile, du coaching, des voyages, des performances, des analyses vidéos… L’US Open arrive et ils y font leur meilleure performance. Ils deviennent le 1er couple Français à gagner la catégorie Young Adult (- de 18 ans) à l’US Open, et rentrent dans l’histoire.

On se souvient encore de tout le monde qui fond en larmes et de Tatiana qui vient nous voir en nous disant “You did it”. Nous lui répondons “It’s not us, it’s them!” et elle a conclu “Yes, it’s them but this wouldn’t have happened without you”
Nous n’oublierons jamais cette expérience et voulions remercier les familles Paletta et Brunerie de nous avoir fait confiance pour cette expérience.

La routine gagnant de l’US Open 2019 de Byron & Mélodie choregraphiée par Bret & Joëlle

WB : Quels sont les prochains events dans lesquels on pourra vous retrouver ?

B & J : Notre calendrier est encore en évolution pour 2022 étant donné la situation actuelle, mais nous aurons nos Intensives à Paris en Janvier-Février-Mars, nous invitons aussi Estelle fin Janvier dans notre salle dans le Sud pour un weekend de stage à nos côtés, nous serons présents avec nos JT teams  au Westy Nantes en Avril, évidemment au Med in Swing (notre évènement dans le Sud de la France du 29 Avril au 1er Mai) et au French Open en Mai. Plein d’autres stages et évènements sont en préparation de Mars jusqu’à cet été inclus, mais sont encore en cours de finalisation : si vous voulez les dernières news, n’hésitez pas à suivre notre Page Facebook Bret & Joëlle Navarre - West Coast Swing Professionals => Nous y partageons tout!

WB : Un dernier mot à nous dire ?

B & J : Ne cessez jamais d’apprendre (en particulier si vous voulez enseigner). Trouvez un coach qui vous aide à naviguer vers vos objectifs, restez humble et cultivez votre curiosité/ouverture d’esprit/individualité (Voyez plus loin que les tendances et les codes établis pour créer votre propre chemin et devenir un artiste unique).

WB : Merci beaucoup Bret et Joëlle d'avoir répondu à nos questions, on se retrouvera avec plaisir sur les pistes de danse ! :)

Écrit avec passion par ...

Pauline Lagarde
Pauline Lagarde

Paris

Expatriée dans la capitale, elle n'en oublie pas pour autant ses racines alsaciennes et revient fréquemment sur Strasbourg pour danser et surtout pour martyriser Adrien.

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